Vous avez été très nombreuses et très nombreux à pébliciter l'article écrit le 20 décembre 2008 sur cette légendaire colonie de vacances : le Cabellou.

Notre récit - grâce aux contributions de nombreuses personnes - aurait pu tenir dans cet article de 2008 mais ... car il y a un "mais", j'ai décidé d'en faire un second puisque Comme ça de France vient de recevoir des nouvelles photos qui datent des années 1960-1965.
C'est donc la suite de ce reportage de 2008 que je vous propose aujourd'hui.

Le contributeur - Claude Meunier : un sainsois "exilé" dans l'Aisne pour sa retraite - était également l'un des projectionnistes du cinéma de la cité 10, celui de l'abbé Lorent. C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai regardé ses photos.
Voici ce qu'il a laissé aujourd'hui 10 août 2015 comme commentaire :

Bonjour à tous
Je m'appelle Claude Meunier.
Arrivé à Sains vers 1954-55 , j'ai bien connu l'Abbé Lorent, Simone et Julienne Robillard, Claire Desbordes qui nous faisait le cathéchisme, Célina et Augustine Opigez, Josette Delautre et Geneviève Chopin.
Au Cabellou, j'ai été colon plusieurs années et fait ma formation de moniteur l'été 1964. Je me souviens très bien du Père Corselis, le grand organisateur ( maitre des jeux et chants ).
A la cité 10, j'ai été projectionniste au cinéma jusqu'à mon départ pour l'armée en janvier 1967.
Vous vous souvenez surement de ma soeur Fernande Chatelain qui chantait à la chorale.
En 1969 j'ai épousé Jacqueline Delengaigne ( on habitait Bully ) qui a tres jeune été en colo au Cabellou.
Nous avons travaillé à Altec-Sopitec jusqu'à sa fermeture en 1976.
Depuis cette époque nous habitons près de Soissons, dans l'Aisne.
Nous avons 2 enfants et 3 petits-enfants. Maintenant nous profitons de notre retraite dans cette région calme de Picardie.
Nous sommes désolés de ce que devient la colonie.
Amicalement.



Photos de Claude Meunier
photos du temps où j'étais projectionniste avec Gérard Collier notre formateur et Bernard Bochet, mon copain de toujours.





Le Cabellou : pendant mon stage de moniteur






Le Cabellou
les petits préparant leur spectacle.
Mais en quelle année ??



Toujours le Cabellou, mais quelles années ?
Sur la photos des " parents ouvriers ", il y a mon demi-frère Fernand ( décédé en 1958 à 25 ans ) et Emile Delengaigne, le père de mon épouse ( décédé en 1970 )
J'ai moi-même tenu le pinceau pendant une session.





3 photos d'un banquet des oeuvres ( année ? ) organisé chaque année par l'Abbé Lorent. Beaucoup de jeunes s'y reconnaîtrons.




15 août 2015 : Nouvelles photos de notre ami Claude
Je me rappelle que pendant 2 ou 3 ans, les fidèles de l'Abbé Lorent organisaient des soirées "théâtre" : petites pièces de théâtres (je me rappelle d'une où je tenais le rôle d'un policier), danses et chants (que dirigeait ma soeur Fernande Chatelain, si mes souvenirs sont fiables !! ) qui étaient jouées sur l'estrade du cinéma .

Ci - jointe une photo d'un groupe de danse espagnole ( dont la date m'échappe )

Les noms dont mon épouse et moi nous souvenons :
en haut : de gauche à droite ( en regardant la photo )
Dominique Klinckemaillié - Claudine Lefèvre - Christiane Mortreux - X - X - Jacqueline Delengaigne (elle , je ne peux pas l'avoir oubliée , je l'ai épousée)- Jocelyne Lefèvre - X
En bas : Christiane Debonne - ?. Klinckemaillié - Dominique Lefèvre - Martine Duhamel - Marie Antoinette Michaud - Janine Chatelain - Martine Leroy - X
Avec mes excuses si je ne respecte pas toujours l'orthographe des noms , celles qui se reconnaitrons, peuvent rectifier.
Deux autres photos mais issues de scènes faites toujours sur l'estradate du cinéma de la cité 10, l'année suivante. On y retrouve presque les mêmes têtes :-).




Daniel TISON
J'avais reçu, il y a quelque temps déjà de notre ami Daniel Tison, en février 2012 pour être précis (et j'ai honte ... ), un magnifique texte relatant la vie dans cette colonie.

LA COLONIE ST-GEORGES DU CABELLOU
LES ANNÉES 50 : ANNÉES HÉROÏQUES

Si ma mémoire est bonne, j’ai dû avoir le privilège d’être parmi les premiers colons en 1949. J’avais 5 ans, j’étais donc avec les « petits » dont s’occupait Mlle Desbordes. Nous allions, chaque matin, avec notre gant, notre savon et notre serviette, faire notre toilette à la mer, toilette qui devait être bien sommaire !

ORGANISATION GÉNÉRALE DURANT LES ANNÉES 50

Je suppose que cette organisation s’inspirait beaucoup des méthodes du scoutisme catholique de cette époque. De plus, la guerre venait de se terminer. Il est probable que la pédagogie ait été influencée par cela : une organisation un peu « militaire » où l’on glorifiait l’héroïsme, la compétition, une vie « à la dure ». Quelle fût la part du scoutisme, de la guerre, des idées personnelles de l’abbé Lorent ? Je l’ignore et quelle importance, mais les premiers colons, ont réellement vécu avec des règles de vie très rudes.

En témoignent des extraits de ces chants qui accompagnaient nos journées :

Les gars d’Sains-les-Mines en Bretagne sont partis
Vivre une aventure, affronter une vie dure

Nous voulons devenir des hommes
Partout toujours prêts à servir
La vie n’est-ce pas en sommes
Se vaincre lutter et souffrir

A nous la belle aventure,
Vécue sur la route et au camp
A nous la vie simple et dure,
Cœurs joyeux et toujours contents

Colons de Sains soyons vaillants
Joyeux, loyaux, persévérants

Nous sommes
Des hommes
Au beau pays
D’la colonie Saint-Georges

Les grands, de 7 à 14 ans, formaient des équipes d’environ 5 à 6 colons ; il y avait un chef, le plus âgé, et un sous-chef. Chaque équipe avait un nom, parfois emprunté aux héros : Mermoz, Bayart, Du Guesclin… parfois aux animaux. ; elle avait aussi son cri de guerre, par exemple, quand l’équipe des « lions » était complète, le chef criait : « lion fort… » et le reste de l’équipe répondait : « …mais bon ! », ou encore « hirondelles à tire… » « …d’ailes ».
Car lors des rassemblements qui se faisaient devant ce que nous appelions pompeusement « le Château », les équipes formaient un carré, et chaque chef lançait son cri dès que son équipe était complète, ce qui lui valait une victoire.

Tout fonctionnait avec ce système de « victoire » et de « défaite » : chaque activité était jugée par un certain nombre de « victoires » quand c’était positif ou, bien sûr, dans le cas contraire, de « défaites ». Chaque fin de semaine, de façon solennelle, du haut du perron, on annonçait le classement des équipes. C’est dire que les plus jeunes, ou les moins dégourdis se faisaient houspiller (parfois plus) quand ils étaient la cause d’une défaite.

Nous dormions dans des dépendances aménagées en dortoir, ou dans les étages du château, dans des lits superposés, parfois à 3 étages, hyper serrés, sur des matelas faméliques qui cachaient à peine la dureté du sommier métallique.
Des locaux sanitaires étaient minimalistes, la douche, c’était une fois par semaine, mais c’était aussi la coutume dans nos maisons.
Quant à la nourriture, elle était correcte dans l’ensemble. Je me souviens du jour des frites, le jeudi, où il était de bon ton de se gaver ; le célèbre rata aussi dont voici la recette : pommes de terre cuites à l’eau, dans lesquelles on fait chauffer du corned-beef auquel on a ajouté du pâté de foie et quelques petites rondelles de cornichons. L’un des buts était aussi de nous faire grossir, l’abbé Lorent nous estimant, probablement à juste titre étant donnée l’époque, trop maigres ou anémiés. Aussi étions-nous obligés de tout manger, pas question de dire : « je n’aime pas ».

L’équipe d’encadrement : elle se constituait de curés et de séminaristes, sous la houlette du Père Corselis qui organisait sans doute l’essentiel du programme ; je pense que les autres n’avaient que peu d’initiatives et avaient surtout un rôle de surveillant. Des noms ? Il y en eu beaucoup : l’abbé Quillet (qui était professeur, je pense) qui était là chaque année, l’abbé Merle… Les séminaristes étaient appelés « monsieur » suivi de leur prénom ; on les retrouvait parfois ensoutané l’année suivante, c’est ainsi que Monsieur Henri devint l’abbé Caffart (qui je pense fut un temps l’exorciste du diocèse d’Arras)


LE RYTHME D’UNE JOURNÉE AU CABELLOU

Coup de sifflet à 7 heures du matin ! Il faut sauter dans son short et courir vers le château pour le rassemblement -les équipes se formant en carré face au perron- et gare aux derniers !
Prière du matin et lever des couleurs : le drapeau français est hissé en haut d’un mat par un chef d’équipe assisté de son sous-chef, et on chante :
Vers les cieux vont monter les couleurs
Pour la joie de nos yeux pour la joie de nos cœurs
De la France admirons la grandeur
Sous ces plis plein d’honneur
Chantons tous en chœur
Pour nous c’est fête
Quand sur nos têtes
Notre drapeau
Flotte bien haut
Quand viendra l’ombre
Et la nuit sombre
Ses plis sacrés seront rangés

Le décrassage matinal suit : entendons par là quelques exercices de gymnastique.
Puis vient le petit-déjeuner : en silence ! Et l’on s’en retourne au dortoir pour parfois finir de s’habiller tant on a du aller vite au réveil, faire son lit et balayer la chambre : attention aux défaites si le père Corselis trouve un minou par terre !

Des travaux prennent une partie de la matinée : il s’agit d’entretenir, de nettoyer cette vaste propriété : ratissage des allées, débroussaillage, aménagements divers, collecte de sable ou de galets (un va-et-vient entre la plage et la colo, avec de grandes boîtes de conserves), parfois d’algues pour le potager ; les outils étant peu nombreux, c’était la bagarre pour en avoir. Une charrette nous servait aussi pour déblayer certains gravats ; une zone marécageuse, située derrière la chapelle St-Rioc, fut ainsi comblée. Bien entendu cela donnait également lieu à des notes qui se transformaient en victoires ou défaites, selon par exemple le nombre de boîtes de sable ramenées, c’est dire que le chef d’équipe houspillait ceux qui lambinaient…
Une année ou deux s’instaura aussi le matin un moment de classe où l’on nous faisait faire une dictée ; je me souviens même d’une année où l’abbé Lorent nous donna des cours de latin !
Il y avait également un moment consacré au chant ; nous en apprenions de nouveaux et bien sûr répétions les anciens. Chaque année, le Père Corselis, qui faisait office de sous-directeur ou de moniteur chef écrivait, sur un air connu, les paroles d’une chanson qui était la chanson fétiche pour tout le mois…

Ensuite et quel que soit le temps : le bain de mer. Tant pis pour les frileux et les peureux, au coup de sifflet, tout le monde devait se précipiter à l’eau, et gare à ceux qui restaient au bord !

Cela sans doute nous aiguisait l’appétit ; un nouveau rassemblement et chant :
Bénissez-nous Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé
Et procurez du pain à ceux qui n’en ont pas, ainsi-soit-il

Nous entrions dans la salle à manger en silence ; une partie du repas se faisait en silence ; c’est l’abbé Lorent qui, de la table des moniteurs qu’il présidait au centre de la salle nous autorisait à parler en prononçant « déo gracias », ce à quoi nous répondions « alléluia » avant de pouvoir enfin bavarder.
A la fin du repas, les « actions de grâce » étaient chantées et c’était de nouveau le silence pour rejoindre par équipe nos dortoirs pour la sieste obligatoire avec interdiction totale de parler.

Environ 2 heures plus tard, coup de sifflet et rassemblement : cette fois c’est pour le grand jeu de l’après-midi.
Un thème structurait ce grand jeu tout le long du mois qu’il durait : c’était par exemple un bandit qu’il fallait rechercher (je me souviens d’une année où ce bandit s’appelait Ferluci ! La ficelle était un peu grosse mais on y croyait). Chaque jour était un nouvel épisode : si aujourd’hui il fallait retrouver un objet volé par Ferluci et caché quelque part dans la presqu’île, les équipes s’affrontaient pour le retrouver. Bataille au foulard qu’il fallait arracher à l’adversaire, visière avec des numéros qu’il fallait ne pas montrer… les luttes étaient âpres et là aussi victoires et défaites faisaient la différence entre les équipes plus ou moins vaillantes ou chanceuses.

Une chose est à noter : à cette époque la presqu’île était sinon déserte, du moins très peu habitée ; lors de ces grands jeux, nous allions librement parfois assez loin (je me souviens d’être allé jusqu’à Lanriec, d’où je garde l’image d’un vieux breton en sabot et gilet brodé qui fumait sa pipe sur un banc). Il n’y avait en principe pas de danger, et puis ces jeux avaient pour but de nous endurcir.
A la fin du jeu qui durait environ 2 heures, les résultats étaient proclamés du haut du perron devant les équipes rassemblées au carré.

Le jeudi et le dimanche, pas de grand jeu, mais une marche jusqu’à Concarneau, sur le port et dans la Ville Close. Marche qui se faisait en rang par deux, au pas et en chantant, sauf en ville ; j’ai le beau souvenir des thoniers à voile amarrés aux quais…
A une certaine époque, nous avions, pour cette occasion, des casquettes de marins (en tissu orange) sur la tête. L’abbé Lorent attribuait, selon notre ancienneté à la colo, des étoiles d’or ou d’argent qui se fixaient sur cette casquette : une étoile d’argent pour 1 an, une étoile d’or pour 3 ans.
C’était aussi le jeudi qu’un moment était pris, peut-être à la place des travaux pour écrire à nos parents. Pour ceux qui n’étaient pas inspiré, un modèle était écrit sur un tableau ; bien sûr, notre courrier était lu. Si certain tentait de se plaindre de la nourriture ou de la discipline, on l’encourageait vivement à rectifier sa prose ! Même chose pour le courrier reçu : il nous était remis décacheté après avoir été lu par les autorités.

L’après-midi également, après le grand jeu, nous allions à la plage pour le bain.
Et nous avions ensuite un peu de temps libre pour nous promener dans le parc, avant la toilette du soir : les mains, le visage, les oreilles ; la douche, c’était le samedi, mais en cela on respectait simplement les usages du temps qui ne préconisait une toilette complète qu’une fois par semaine.

Et le soir, même rituel : rassemblement, bénédicité, repas silencieux en partie
puis un peu de temps libre avant la veillée ; mais avant, il fallait procéder à la cérémonie des couleurs : le drapeau à descendre du mat. Les colons, rassemblés bien entendu au carré chantaient pendant qu’un chef d’équipe amenait le drapeau :
Seigneur accorde ton secours
Au beau pays que mon aime,
Celui que j’aimerai toujours
Celui que j’aimerai quand même
Tu m’as dit d’aimer et j’obéis
Mon Dieu protège mon pays

Le temps de la veillée se passait au réfectoire ; c’était en général des histoires et des contes, des petits d’abord, puis un plus long, un épisode chaque soir, pour nous maintenir en haleine pendant tout le mois. Et l’abbé Lorent qui venait ensuite dire quelques mots, nous faire faire la prière du soir. Une dernière chanson :
Avant d’aller dormir sous les étoiles
Doux maître humblement à genoux
Tes fils ouvrent leur cœur sans voile
Si nous avons pêché pardonne-nous
Protège aussi Seigneur ceux qui nous aime
Partout garde-les du péril
Pitié pour les méchants eux-mêmes
Et paix à tous nos morts ainsi soit-il

Et retour au dortoir, alignés en colonne et bien sûr en silence !




En septembre 2014, j'avais également reçu ce message d'une fille de colon, de moniteur et monitrice.
Son message : "Bonjour,
merci pour les beaux souvenirs que vous nous faites revivre.
Grâce à vous, j’ai découvert des photos de mes arrière-grand parents et de mon père.
Une fille de colon, de moniteur et monitrice.
Et monitrice à mon tour dans les années 1993 à 1999.
Alice Alexandre

Voici (enfin !!!! J'ai vraiment honte ;-) d'avoir tardé ) ses photos de la colonie le Cabellou.










Voilà, nous sommes au bout des ressources mais je suis sûr que demain, cette histoire sur notre colonie de vacances, continuera grâce à l'un d'entre vous.

Un grand merci à mes amis Alice Alexandre, à Daniel Tison et à Claude Meunier pour leur collaboration dans ce travail de mémoire.


L'un de mes amis - Philippe - a créé un blog sur cette colonie "Le Cabellou". Je vous invite à consulter celui-ci et apprendre des nouvelles sur le devenir de cette colonie puisque Philippe vient de visiter la propriété pendant ce mois d'août.

Le site de Phillipe
Il a créé également une page Facebook sur ce sujet.
la page Facebook de Phillipe


Marc-76 m'avait adressé en mars 2014 cette photo.

Il avait ajouté ceci sur son message : "Une photo de groupe qui doit dater des années cinquante, probablement une animation d'un mariage (la mariée, le maire, les invités )
Tu auras peut être l'occasion d'obtenir des infos sur les présents et quelques détails.
Marc

Je l'ai découpé en deux, ce qui devrait permettre de mieux discerner les personnes.


19 août 2015

Voici une photo de l'abbé Victor Petit ainsi que l'extrait du diocèse de son décès qu'Yves des Cévennes m'a fait parvenir ce jour.


Extrait décès
Monsieur l'abbé Victor Petit, né le 24 décembre 1927 est décédé le 28 juillet 2015 à Amettes.
Ses funérailles auront lieu le lundi 3 août à 10h30 à Saint-Venant. Le Père Victor PETIT repose chez sa sœur, 46, rue des Amuzoires à Saint-Venant, où les visites sont souhaitées de 14 heures à 19 heures
Né à St-Venant, 24 décembre 1927. Ordonné le 6 juillet 1952 à Arras- Prof. Haffreingue Boulogne. 1952. Vicaire d. Orville. 1963 ; c. Givenchy-le-Noble. 1967 ; Etude Inst. Cath. Paris. 1978 ; s.p. Aire Ouest. 1986 ; resp. s.p. Estrée-Blanche. 1989 ; en repos ; p. ass. s.p. Saint-Omer Urbain, 1993 ; p. ass. "Saint Benoit en Morinie". 2003 ; p. ainé ass. "Saint Benoit en Morinie". 1er janv. 2004; p. ainé. 1 e sept. 2013 : Maison de retraite Saint Benoît – Amette.