Premier contact avec la salle de spectacle
Avec l'aide de Ludovic, le technicien de cette superbe salle de spectacle, Matsumiya san procède à la mise en place de son univers : paravent, tapis rouge, koto, accordeur ...
Une fois tout installé, vint l'heure du réglage de balance effectué d'une main de maître par Ludovic.

Le Koto : Originaire de Chine, il fut introduit au Japon entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle et était joué principalement à la Cour impériale. L'usage s'en est ensuite démocratisé.
Utilisé en musique japonaise traditionnelle, c’est un instrument à cordes pincées que l'on voit notamment dans le gagaku (雅楽, littéralement musique raffinée, élégante?. Gagak : désigne l'ensemble des répertoires de la musique de cour du Japon.)
Il mesure environ 1,80 m de long et comptant 13 cordes.

Source image koto : http://en.wikipedia.org/wiki/Koto_(instrument)
Si traditionnellement la caisse est fabriquée en bois de paulownia évidé, pour les hauts chevalets amovibles ou « ji » en ivoire, les grattoirs en ivoire et les cordes en fil de soie, on utilise aujourd'hui différents matériaux synthétiques.

Il existe cependant différents kotos dont la particularité est d’avoir un nombre de cordes pouvant aller jusque 80, modèle unique inventé par Michio Miyagi musicien aveugle dès l’âge de 8 ans et compositeur pour Koto.
Considèré comme le « père » de la musique japonaise moderne, Miyagi inventa également le koto à 17 cordes (jyûshichigen), certainement le plus populaire.
C’est le compositeur préféré de Nobuko Matsumiya.


NOBUKO MATSUMIYA
Originaire de Kyoto, capitale des arts traditionnels, NOBUKO MATSUMIYA est maître de thé (Elle est diplômée de l'école Urasenke de Kyôto).
Mais aujourd’hui, c’est la musicienne japonaise que nous accueillons dans cette salle.
Ses récitals et ses concerts de koto - un instrument qui ressemble à une cithare - offrent un vaste panorama de la musique japonaise du XVIIe siècle à nos jours. L’artiste réside en France depuis 1987.




Un public subjugué par la prestation de Nobuko MATSUMIYA

Elle s’est produite depuis dans de nombreux concerts, concerts lecture et festivals en Europe et en Afrique et dans plusieurs émissions de radio et de télévision : France 3, France Musique, France Culture, France Inter, Europe 2, M6, KBS (TV coréenne).
Nobuko Matsumiya a notamment joué à la résidence de M. l’ambassadeur du Japon en France, à l’Unesco, à l’Assemblée nationale, au Sénat, sur plusieurs scènes Nationales, dans de nombreuses bibliothèques et médiathèques.

En 2003, Nobuko Matsumiya a fondé avec Emiko Ôta, l’Ensemble Sakura. Le groupe interprète des minyô, les chants les plus folkloriques du Japon. Il est le seul groupe au monde dont le répertoire couvre toutes les régions de l'Archipel.
Il s’est produit à l’Auditorium du Musée Guimet de Paris, à l’Opéra national de Lyon, au Zénith de Toulon, etc.

Notre soirée s'est terminée par un échange entre l'artiste japonaise et le public.
Les questions ont porté surtout sur l'instrument lui-même, le koto, comme :
- "Combien de temps faut-il pour savoir en jouer ?"
- "Combien y-a-t-il de cordes ?"
- "Existe-t-il des partitions ?"
Puis notre artiste a procédé aux dédicaces d'un CD "Ensemble Sakura" : Minyo Du Japon : Musique Et Chants Populaires Traditionnels Du Japon".
A noter que son mari, l'écrivain ... proposait son dernier roman.